Les premiers jours après la naissance sont souvent décrits comme magiques… mais la réalité est bien moins rose. Entre la chute hormonale, la fatigue accumulée et l’arrivée d’un nouveau rythme, il est très courant de sentir les émotions déborder. Beaucoup de mamans vivent alors ce que l’on appelle le baby blues : un tourbillon passager, fait de sensibilité accrue, de larmes qui montent sans prévenir, et d’un besoin immense de douceur.
Ce moment n’a rien d’anormal. C’est une réaction naturelle du corps et de l’esprit après l’accouchement. Dans cet article, nous vous partageons 5 clés simples et concrètes pour retrouver progressivement votre souffle et vous sentir plus sereine au quotidien.
Comprendre le Babyblues
Après l’accouchement, le corps traverse une réorganisation d’une intensité rarement égalée. En quelques heures, plusieurs mécanismes se superposent :
La chute hormonale.
Les niveaux d’œstrogènes et de progestérone, très élevés pendant la grossesse, diminuent brutalement après la naissance. Cette transition rapide influence directement l’équilibre émotionnel.
La fatigue accumulée.
Les dernières semaines de grossesse, le travail et l’accouchement entraînent une dette de sommeil importante. Le corps, déjà sollicité, dispose de moins de ressources pour réguler les émotions.
Le changement de rythme.
L’arrivée d’un bébé bouleverse les repères habituels : horaires imprévisibles, attention constante, nouvelles responsabilités. L’esprit doit s’adapter à un fonctionnement totalement inédit.
Le relâchement de la pression émotionnelle.
Après des mois d’attente et parfois de stress, l’accouchement agit comme une décompression. Ce relâchement naturel peut provoquer une hypersensibilité temporaire.
Tout cela crée un terrain propice à des émotions plus vives, changeantes et parfois déroutantes - sans que cela soit inquiétant. C’est une phase de transition normale après la naissance.
Reconnaitre le babyblues
On parle souvent du baby blues comme d’un phénomène “émotionnel”, mais quand on le vit, c’est bien plus concret que ça. Beaucoup de mamans décrivent un même mélange de sensations, difficiles à mettre en mots mais pourtant très réelles.
Il y a ces moments où les émotions montent plus vite que d’habitude : une petite phrase, un imprévu, un silence… et les larmes arrivent sans qu’on sache vraiment pourquoi. On se sent à la fois heureuse d’avoir son bébé contre soi et étonnamment vulnérable, comme si tout touchait un peu plus que d’habitude.
Parfois, on se surprend à passer d’un état à l’autre en quelques minutes : rire, fatigue, irritabilité, besoin soudain de s’isoler deux minutes pour respirer. Rien de “grave”, juste ce sentiment d’être traversée par des vagues plus fortes que prévu.
Il y a aussi cette impression d’être facilement débordée, même par des petites choses. Le cerveau rame pour suivre, le corps réclame du repos, et l’on se demande : “Pourquoi je réagis comme ça ?”
La réponse tient souvent en un mot : ajustement. Votre corps et votre esprit se recalibrent après l’accouchement.
Tout cela est extrêmement fréquent dans les premiers jours. Et surtout : ce que vous ressentez n’a rien d’un échec. C’est votre organisme qui s’adapte, à son rythme, à cette nouvelle vie qui vient de commencer.
Et si les émotions restent très intenses au-delà des premiers jours, il est important de savoir distinguer le baby blues d’une dépression post-partum.
1 : Alléger la charge mentale dès les premiers jours
On a souvent envie de “bien faire”, d’assurer sur tous les fronts… mais les premiers jours ne sont pas faits pour ça.
Laissez tomber le non-essentiel : le rangement parfait, les messages auxquels répondre, les petites tâches du quotidien.
Déléguez tout ce qui peut l’être. Accepter l’aide n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un cadeau que vous vous faites.
2 : Reposer le corps, même par petites touches
Le sommeil continu est rare avec un nouveau-né. Mais le corps récupère aussi très bien grâce à des micro-pauses.
Dès que l’occasion se présente - une sieste de bébé, un relais du partenaire - allongez-vous, fermez les yeux, respirez profondément.
Quelques minutes suffisent parfois pour que le système nerveux se rééquilibre.
3 : Stabiliser l’énergie grâce à une alimentation chaude, nourrissante…
Après l’accouchement, le corps dépense énormément d’énergie : récupération physique, nuits hachées, montée de lait, émotions plus vives… Tout cela demande un carburant solide.
Des repas chauds, simples et nourrissants (soupes, plats mijotés, céréales complètes, œufs, légumes cuits, fruits secs) aident réellement à stabiliser le niveau d’énergie au fil de la journée.
Mais il faut aussi reconnaître une réalité : les premiers jours avec un nouveau-né ne sont pas forcément les plus propices à une alimentation régulière. On mange vite, parfois trop peu, parfois en décalé… Ce qui peut accentuer les variations d’humeur ou les sensations de fatigue.
C’est dans ce contexte que certaines mamans choisissent d’ajouter des compléments nutritionnels, comme une aide ponctuelle pour soutenir le corps pendant cette période exigeante.
Les vitamines, en particulier celles du groupe B ou la vitamine D, jouent un rôle dans l’énergie et le bien-être général. Elles ne remplacent jamais une alimentation variée, mais peuvent apporter un soutien lorsque les repas sont moins réguliers ou moins complets.
Les oméga-3, notamment le DHA, sont également intéressants en post-partum. Les réserves maternelles peuvent être diminuées après la grossesse, et le DHA participe au fonctionnement normal du cerveau. Lorsque les poissons gras ne sont pas souvent au menu, une complémentation peut aider à maintenir un bon équilibre nutritionnel.
Nos gummies Postnatal ont été formulés pour accompagner les mamans dans les semaines qui suivent la naissance. Leur format facile à prendre aide à rester régulière, même quand les journées sont intenses. Pour beaucoup de mamans, ce petit geste quotidien devient une façon douce de prendre soin d’elles au milieu du tourbillon.
4 : Installer un rituel de douceur à soi
Un rituel, même minuscule, peut devenir un véritable ancrage dans les premiers jours après la naissance. Dans cette période où le corps se remet doucement de l’accouchement, un geste répété au quotidien aide à retrouver une sensation de stabilité.
Pour certaines mamans, ce rituel passe par une douche chaude ou un thé réconfortant. Pour d’autres, quelques respirations en silence ou une musique douce suffisent.
Et lorsque c’est possible, un massage postnatal — qu’il soit réalisé par un·e professionnel·le ou simplement par le partenaire — peut offrir un apaisement profond. Ce type de massage aide le corps à relâcher les tensions accumulées, à se recentrer, et à reprendre conscience de ses propres sensations après la naissance.
Ces gestes, même très courts, disent au corps : “Tu peux relâcher, je prends soin de toi.”
5 : Se laisser entourer et mettre des mots sur ce que l’on vit
Parler du baby blues est parfois difficile — de nombreuses mamans n’osent pas dire qu’elles se sentent dépassées.
Pourtant, dire simplement “Je me sens un peu submergée aujourd’hui” peut suffire à alléger le cœur.
S’entourer de personnes bienveillantes, de confidences sincères et de petites attentions crée un espace où l’on respire mieux.
Vous n’avez rien à prouver : vous êtes en train de devenir maman, pas de passer un examen.
Avancer à votre rythme, avec douceur
Le baby blues est un moment de transition que beaucoup de mamans traversent. Il ne dit rien de vos capacités ni de la manière dont vous aimez votre bébé : il témoigne simplement de l’immense réorganisation que votre corps et votre cœur vivent après la naissance.
En vous accordant du repos, en acceptant d’être soutenue, en vous nourrissant correctement et en vous offrant quelques gestes de douceur, vous créez les conditions pour retrouver progressivement votre souffle.
L’essentiel est là : avancer à votre rythme, sans pression, et vous rappeler que cette période n’est qu’un passage. Votre énergie, votre confiance et vos repères reviendront, pas à pas.

